Après des années de désamour et d’oubli, Mercure voit enfin une nouvelle mission prendre sa direction. BepiColombo est une mission conjointe des agences spatiales européenne et japonaise.
Composée de deux éléments fondamentaux, cette mission (qui arrive après la mission Messenger de la NASA, lancée en 2004) viendra notamment étudier la topographie de la planète, son atmosphère ténue et son champ magnétique encore peu compris par les scientifiques.
Crédit : Science et Vie Junior
Si peu de missions ont pris la direction de la planète la plus proche de notre étoile, ce n’est pas que par désintérêt. Placer une sonde en orbite autour de Mercure n’est pas chose facile. Pour atteindre sa cible, BepiColombo doit profiter de nombreuses manœuvres d’assistances gravitationnelles. Un parcours long (ndlr : de plus de 7 ans), qui l’emmène encore actuellement à la rencontre de plusieurs planètes du système solaire.
Crédit : CNES – Centre National d’Études Spatiales
L’assistance gravitationnelle : une visite express aux planètes voisines
Images capturées par la caméra de BepiColombo lors de ses survols de la Terre, de Vénus et de Mercure (Avril 2020 / Octobre 2020 / Octobre 2021)
Crédits : ESA – Agence Spatiale Européenne | JAXA – Agence Spatiale Japonaise
BepiColombo est encore actuellement en transit vers Mercure. Les deux satellites qui voyagent ensemble devraient entrer en service en avril 2026. Il tenteront alors de répondre aux nombreuses interrogations des scientifiques et des agences spatiales du monde entier. Des interrogations soulevées notamment par le travail effectué par la sonde Messenger de la NASA, en orbite pendant 4 ans autour de Mercure.
