Depuis toujours, l’Homme a observé le monde qui l’entoure. D’abord sa planète, son environnement. Puis il a levé les yeux sur ce qui se trouvait plus haut, dans l’Espace. Un espace méconnu, sujet à tous les fantasmes, toutes les théories. Rapidement, l’Homme a pris conscience que ses yeux ne suffisaient plus. Alors il s’est équipé. Le télescope est apparu. Des planètes, des comètes et d’autres corps célestes ont été découverts. Mais rien se suffira jamais à combler la curiosité humaine et le besoin de découvrir.
Un obstacle majeur nous fait face lorsqu’on veut observer des objets lointains : ils ne sont que très peu visibles et peu résolus (ils sont flous pour dire les choses simplement). Parce qu’il sont loin et peu lumineux, oui. Mais aussi et surtout parce que l’atmosphère terrestre, de par sa composition, absorbe de nombreuses de longueurs d’ondes, de rayons du spectre visible. Notre atmosphère ayant englouti parfois la majorité des rayons qui nous parviennent, nous ne voyons que peu de choses. Les vents d’altitude, les variations de température, sont autant d’éléments qui détériorent la qualité de nos observations.
Pour s’affranchir de ces éléments, les scientifiques ont très vite eu l’idée d’expédier un véritable observatoire astronomique dans l’espace. Là-bas, plus d’atmosphère, de perturbations, même plus de problème de jour ou de nuit. On peut observer et découvrir (presque) sans contrainte !
Le 24 avril 1990, le nouveau bijoux de la NASA – Hubble – prend place à bord de la navette Discovery. Après de grosses frayeurs lors de son entrée en service, il fournira à la communauté scientifique des images époustouflantes. Il est encore à l’heure actuelle en service et contribue à notre découverte de l’Univers.