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Chronique | LCRT : les prouesses de la radioastronomie – La Capsule de l'Espace
Épisode complet à retrouver ici 👇
On a déjà eu l’occasion de parler des plus grands radiotélescopes terrestres du monde. Mais, dès que l’on décide de s’aventurer hors de notre planète, l’adjectif « grand » n’a plus vraiment de sens.
Si le mythique radiotélescope d’Arecibo a longtemps été le plus imposant des outils de radioastronomie, FAST (pour Five-hundred-meter Aperture Spherical radio Telescope) devrait vous impressionner. D’un diamètre de 500 mètres, il est aujourd’hui le plus grand radiotélescope du monde.
Mais sur Terre, si nous devons à l’atmosphère qui nous entoure notre survie, elle nous empêche depuis très longtemps de découvrir l’histoire de notre univers.
Si nous envoyons depuis des décennies des télescopes en orbite, toujours plus loin à l’instar du James Webb Space Telescope, en décembre 2021, c’est principalement pour nous affranchir des contraintes liées à notre atmosphère.
La Lune : l’endroit rêvé
A environ 385 000 kilomètres de nous orbite un satellite que nous connaissons bien : la Lune. Elle, ne possède aucune atmosphère. Une aubaine pour les scientifiques qui rêvent de poser leurs outils de recherche au cœur de l’un de ses cratères.
Un projet réaliste ?
Le projet du LCRT est aujourd’hui élaboré par la NIAC, un programme de développement de missions financé et soutenu par la NASA. Cela veut donc dire que cette mission n’est pas encore programmée par l’agence spatiale américaine.
Il faut dire que son déploiement sur le sol lunaire est ambitieux. Le projet prévoit en effet l’envoi d’un atterrisseur et d’un rover modulable. Si la présence pérenne de l’Homme sur et autour de la Lune n’est pas encore établie, alors les deux engins devront déployer le radiotélescope en totale autonomie et ce, sur la face cachée de la Lune.