Le 17 mars dernier, le lanceur super-lourd de la NASA a été déplacé sur son pas de tir. C’était alors la toute première sortie pour le nouveau lanceur lunaire du programme Artemis. D’ici quelques mois, le SLS s’élancera pour la mission Artemis-1. Une mission inhabitée, la première du programme qui déposera pour la première fois, des européens, des femmes et des personnes de couleur sur notre satellite.
Revivez le « roll-out » du SLS
Développé depuis plus de dix ans, le lanceur super-lourd SLS (pour Space Launch System) voit enfin le jour.
Le SLS est le fruit d’une coopération internationale, notamment entre les États-Unis et l’Union Européenne. L’agence spatiale européenne s’est ainsi vu confiée la conception de la capsule Orion placée à son sommet.
Cette capsule est d’ailleurs le dernier élément qu’il manquait au lanceur avant qu’il ne soit complet et enfin prêt à décoller.
Si le SLS rend aussi impatients les passionnés du spatial, c’est principalement parce qu’il est synonyme de retour de l’Homme sur la Lune.
Plus imposant encore que la Saturn V des missions Apollo, le SLS verra embarquer les futurs hommes et femmes à destination de notre satellite, dans quelques années seulement.
Le premier exemplaire de ce lanceur devrait décoller en début d’année prochaine. Cette mission inhabitée devrait permettre aux équipes d’ingénieurs et de scientifiques de tester dans les conditions les plus réelles qui soient le véhicule spatial afin d’appréhender au mieux l’envoi d’astronautes à quelques 380 000 kilomètres de la Terre.